mardi 16 décembre 2008

Le sang et les quatre vin de troyes


Tout a commencé à l'époque où Lorie a ressortit le mot attitude, qui n'avait pas été entendu depuis longtemps, quelque en soit les conséquences sur le public visé.

Le bus était couvert d'autocollants de multiples couleurs, toutes aussi flashy les unes que les autres. Et durant une quinzaine de minute on contemplait avec amusement ceux dont le regard avait croisé le notre, bien qu'ils aient tourné la tête. Et ceci en écoutant de la musique, qui à cette époque ne signifiait pas grand chose.

Loin derrière les messages synthétisés nous rappelant que nous devrions avancer vers le fond du bus, valider notre titre de transport, cette époque était celle où écrire violet, vert, ou rose valait de se faire engueuler par un professeur, généralement de sexe féminin, dominé d'un complexe d'autorité. L'époque où le monde dessiné était en passe devenir minable, convenant, éducatif.

C'était également l'époque où peu de décision n'engageaient le futur lointain, où d'aller voir un conseiller d'orientation dans un lycée, pour y apprendre quelles portes nous était fermées, et comment ne pas y arriver, comment se débrouiller pour passer une vie ennuyeuse, ne servait pas. Alors que inconsciemment pour la plupart, on s'éloigne de nos rêves, mis à jour tous les mois, avec une complète incertitude. Généralement pour répondre à la question la plus frustrante pouvant parvenir à l'éducation d'une jeune personne, "que veux tu faire plus tard?"

Tous les jours à 17h05, si le bus m'attend, je vois une bande d'amis d'attardés, si je peux me permettre, assis à la même place, qui descendent au même arrêt au même moment en prenant le même chemin ensuite.

Arrivés à destination, on va où?

1 commentaires:

Anonyme a dit…

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